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Appel à candidatures : Prix de thèse Michael WERNER Aufruf zur Einreichung von Bewerbungen: Michael WERNER Thesis Award
PUBLIC : Post-doctorant.e.s
DÉLAI DE CANDIDATURE : 01/02/2021
Öffentlichkeit: Post-Doktoranden
Bewerbungsschluss: 01/02/2021
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Appel à candidatures : Prix de thèse Michael WERNER
Aufruf zur Einreichung von Bewerbungen: Michael WERNER Thesis Award
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Pourquoi Citizen Kane est un classique parmi les classiques Warum Citizen Kane ein Klassiker unter den Klassikern ist
Mank de David Fincher ausculte la genèse de Citizen Kane d'Orson Welles, considéré comme l’un des films les plus importants de l’histoire. Pourquoi tant d’amour ? Décryptage.
Mank von David Fincher untersucht die Entstehungsgeschichte von Orson Welles' Citizen Kane, der als einer der wichtigsten Filme der Geschichte gilt. Warum so viel Liebe? Entziffern.
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Pourquoi Citizen Kane est un classique parmi les classiques
Warum Citizen Kane ein Klassiker unter den Klassikern ist
Mank de David Fincher ausculte la genèse de Citizen Kane d'Orson Welles, considéré comme l’un des films les plus importants de l’histoire. Pourquoi tant d’amour ? Décryptage.
Mank von David Fincher untersucht die Entstehungsgeschichte von Orson Welles' Citizen Kane, der als einer der wichtigsten Filme der Geschichte gilt. Warum so viel Liebe? Entziffern.
Scorsese, Friedkin, Kubrick, Spielberg... tous ne jurent que par lui. Dans leur panthéon personnel, Citizen Kane arrive tout en haut. Eux et tous les cinéphiles. Tête de gondole des divers classements du meilleur film de l’histoire du septième art, le film d’Orson Welles joue régulièrement des coudes avec Sueurs froides d’Hitchcock, La règle du jeu de Renoir ou Le parrain de Coppola. Il fait figure de totem indéboulonnable. Mais "What’s so good about Citizen Kane ?", comme le titrait le site de la BBC qui jouait alors les professeurs pour ses lecteurs. "Qu’est qu’il y a de si génial dans Citizen Kane ?" Voici nos réponses.
Récit à plusieurs voix
Ça commence par une main qui laisse rouler sur le sol un petit objet insignifiant tandis que résonne une voix agonisante : "Rosebud . "ROSEBUD ?" (bouton de rose en v.f) Ce sera le mot de la fin de Charles Foster Kane (incarné par Orson Welles himself), milliardaire omnipotent, vivant reclus dans une forteresse qu’il s’est lui-même bâti. La mort de ce magnat de la presse, passé à deux doigts de la présidence des Etats-Unis, fait grand bruit dans le monde entier. Un reporter (William Alland) est engagé pour percer le mystère qui entoure la signification de ce "Rosebud". Il va alors rencontrer une à une les personnes qui ont côtoyé de près le grand homme. Mais si tout le monde a son avis sur la question, personne ne sait vraiment ce qu’a cherché à dire Kane en passant de vie à trépas. Citizen Kane est un film kaléidoscopique qui multiplie les (fausses) pistes. Présent et passé dansent ensemble dans une sorte de ballet qui donne le tournis. En 1940, date de la réalisation du film, la structure complexe du scénario détonne. Orson Welles et son coscénariste Herman J. Mankiewicz aka Mank, semblent ici épuiser toutes les possibilités narratives du cinéma.
LA PRESSE AMÉRICAINE CÉLÈBRE DÉJÀ MANK
La multiplicité des points de vue
La grande idée d’Orson Welles et de son scénariste est donc d’interroger la notion même de vérité à travers les différents récits qui racontent la vie du citoyen Kane. Les premières informations qui nous sont données sur la vie de Kane prennent la forme d’une fausse bande d’actualité de quelques minutes. Préfigurant Zelig de Woody Allen et surtout Forrest Gump, Welles incruste son personnage dans de vraies archives. Le reporter n’est pas plus avancé. Son enquête va mettre en perspective les choses. Qui a raison ? Qui a tort ? Qui est vraiment Charles Foster Kane ? Ou pour le dire autrement : peut-on résumer la vie d’un homme sans le trahir ? Si aujourd’hui la notion de fake news oblige chacun d’entre nous à se méfier de la validité des informations, Welles et Mank semblent avoir ici anticipé les choses. Pour la première fois au cinéma, ils remettaient en cause la notion même d’image. "Oui, les images comme les mots, peuvent mentir", dit en substance le film. A chacun de se méfier de ce qu’on lui montre et donc de ce qu’on lui cache. Citizen Kane est l’un des premiers films à s’interroger sur la puissance manipulatrice du cinéma. Beaucoup en déduisent que le cinéma est vraiment devenu adulte à ce moment-là.
La toute-puissance de la caméra
Dans les premiers instants du film, on distingue un grillage sur lequel on peut lire un panneau "No Trepassing" (Ne pas franchir). Une interdiction que la caméra d’Orson Welles va copieusement ignorer. Elle pénètre, en effet, via un travelling avant dans la propriété de Charles Foster Kane. Une manière de dire au spectateur que la caméra sera ici toute-puissante. Pour preuve, c’est elle qui dans les derniers instants du film donnera au spectateur le fin mot de cette histoire. Si personne n’a pu vraiment expliquer "Rosebud", la caméra, elle, finit par s’approcher [ATTENTION SPOILER] de la cheminée où se consume un traineau sans valeur apparente. Sur l’objet on peut lire : "Rosebud". Ce traineau en bois, c’était le dernier vestige de l’insouciante jeunesse de Kane avant que sa mère ne se sépare de lui pour le sauver de la pauvreté et d’un père violent.
La profondeur de champ
En 1940, l’image de cinéma était comme la Terre pour les savants du Moyen-Age, plate. Tout se joue principalement au premier plan, le reste se perdant dans le flou indistinct des profondeurs du cadre. Avec Citizen Kane, Welles change les perspectives et va faire interagir ce qui passe à tous les niveaux de l’image. C'est la fameuse profondeur de champ dont Welles est le premier à avoir utilisé la force expressive. Ainsi, dans l'une des plus belles séquences du film, nous voyons à l'arrière-plan le jeune Charles jouer innocemment dans la neige avec son traîneau tandis que, devant nous, sa mère signe les papiers qui vont sceller son avenir. Ici, tout est net, l'image ne doit rien masquer au spectateur. Pour créer cette perspective, Welles a utilisé des trucages en jouant avec la grosseur de certains objets et utiliser des caches pour truquer l’image. Des procédés artisanaux qui ne se voient pas une fois montés.
SEPT CHOSES À SAVOIR SUR MANK DE DAVID FINCHER
(H)auteur sous plafond
L'autre grande affaire de Welles est l'utilisation des plafonds dans son cadre. Une particularité qui n'a rien d'anecdotique. À l'époque des films réalisés en studio, les plafonds étaient la place réservée aux éclairages. Welles, avec son chef opérateur Gregg Toland, va libérer cet espace invisible et l'utiliser pour mieux emprisonner les personnages. Ainsi, dans Citizen Kane, le héros semble sans cesse à la merci d'une architecture menaçante. Ce qui fera à dire au célèbre critique André Bazin : "La volonté de puissance de Kane nous écrase, mais elle est elle-même écrasée par le décor. Par le truchement de la caméra, nous sommes en quelque sorte capables de percevoir l'échec de Kane du même regard qui nous fait saisir sa puissance."
Jeune homme
25 ans. C’est l’âge d’Orson Welles au moment des faits. Autant dire un bébé. Welles est pourtant déjà un phénomène qui vient de se rendre célèbre à la radio en adaptant de façon réaliste le roman de science-fiction de son presque homonyme H.G. Wells, La guerre des mondes. Enfant précoce, le futur cinéaste féru de Shakespeare et de Nietzsche est déjà à la tête de sa propre troupe, le Mercury Theatre, dont les membres constitueront l'essentiel du casting de Citizen Kane. Par comparaison Alfred Hitchcock avait 59 ans au moment de Sueurs froides, Jean Renoir, 45 ans pour La règle du jeu et Francis Ford Coppola, 33 ans quand il signa le premier volet du Parrain.
Article à retrrouver via le lien suivant : https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Pourquoi-Citizen-Kane-est-un-classique-parmi-les-classiques
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Etape importante pour BAUHAUS : 500 000 arbres approuvés / Plus de 100 000 semis plantés d'ici la fin de l'année Wichtiger Meilenstein für BAUHAUS: 500.000 Bäume bewilligt / Bis Jahresende werden bereits mehr als 100.000 Setzlinge gepflanzt
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Etape importante pour BAUHAUS : 500 000 arbres approuvés / Plus de 100 000 semis plantés d'ici la fin de l'année
Wichtiger Meilenstein für BAUHAUS: 500.000 Bäume bewilligt / Bis Jahresende werden bereits mehr als 100.000 Setzlinge gepflanzt
Mannheim (ots) - Stolze Zwischenbilanz: Im Rahmen der BAUHAUS-Jubiläumskampagne "Weil es richtig wichtig ist, pflanzt BAUHAUS 1 Million Bäume" wurde nun ein wichtiger Meilenstein erreicht. Nach nunmehr neun Monaten Projektlaufzeit konnte der Kooperationspartner, die Schutzgemeinschaft Deutscher Wald (SDW), nach sorgfältiger fachlicher Prüfung bundesweit die Pflanzung von mehr als 500.000 Bäumen bewilligen, von denen bis Ende 2020 bereits rund 100.000 Setzlinge in die Erde eingebracht werden. Die Kunden von BAUHAUS haben darüber hinaus bereits 75.000 zusätzliche Bäume gekauft, die in den kommenden Monaten ebenfalls gepflanzt werden.
Anlässlich seines 60-jährigen Bestehens engagiert sich der Spezialist für Werkstatt, Haus und Garten unter dem Motto "Weil es richtig wichtig ist" für den Erhalt des deutschen Waldes und setzt mit der Pflanzung von mindestens 1 Million Bäume in Deutschland ein deutliches Zeichen für nachhaltiges Handeln. "Auch, wenn es uns aufgrund von Corona gegenwärtig nicht möglich ist, mit unseren Kunden gemeinsam Bäume zu pflanzen, sind wir stolz darauf, einen wichtigen Meilenstein des Projekts nun erreicht zu haben. So konnten bereits mehr als 500.000 Bäume aus über 300 Projektanträgen bewilligt werden", erklärt Linda Korinth, regionale Geschäftsführerin bei BAUHAUS und Botschafterin der Jubiläumskampagne. Gepflanzt werden diese in den kommenden Monaten auf einer Fläche von über 150 Hektar in zahlreichen Regionen Deutschlands.
100.000 Pflanzungen bis Jahresende
Bis zum Jahresende wollen BAUHAUS und die SDW 100.000 Setzlinge in die Erde eingebracht haben. Im Oktober fand die erste Pflanzung in Berlin statt. Es folgten weitere in ganz Deutschland, so zum Beispiel in Gaildorf in Baden-Württemberg, Wilgersdorf in Nordrhein-Westfalen oder im hessischen Heppenheim. In fast allen Bundesländern sind bereits Pflanzungen geplant. Darunter sind Wälder der öffentlichen Hand, wie der Stadtwald Duisburg, ebenso wie private Waldflächen. Die Pflanzungen der garantierten 1 Million Bäume werden voraussichtlich bis zum Herbst 2021 abgeschlossen sein.
Kunden zeigen vollen Einsatz für den Klimawald
BAUHAUS Kunden können seit September den Erfolg der Kampagne noch verstärken, indem sie bei ihrem Einkauf im Fachcentrum eine Patenschaft für einen Klimabaum übernehmen. Der Betrag für die Patenschaft in Höhe von 3,85 Euro wird automatisch für die Pflanzung zusätzlicher Bäume durch die SDW aufgewendet und eins zu eins zweckgebunden für Aufforstungsmaßnahmen an Waldbesitzer weitergegeben. Jeder Klimabaum zählt also, denn er wird über die von BAUHAUS garantierte Anzahl von 1 Million Bäumen hinaus gepflanzt. Bislang haben BAUHAUS Kunden so bereits die Pflanzung von mehr als 75.000 zusätzlichen Bäumen für den Klimawald von morgen ermöglicht. Zwar können die Kunden aufgrund von Corona gegenwärtig die Pflanzungen nicht selbst erleben, doch auf https://richtiggut.bauhaus.info/1-million-baeume haben sie die Möglichkeit, sich über die Dynamik und die Fortschritte der Kampagne zu informieren.
Unterstützung für den deutschen Wald dringend nötig
BAUHAUS engagiert sich ganz bewusst für den deutschen Wald. Denn um diesen steht es aktuell sehr schlecht. Das zeigen auch die Ergebnisse der Waldzustandserhebung 2019 der Bundesregierung: Gegenwärtig sind nicht weniger als 285.000 Hektar Wald als Schadfläche deklariert. Da die Wälder nicht nur sensibel auf den Klimawandel reagieren, sondern selbst eine wichtige Rolle im Klimaschutz spielen, ist es um so wichtiger, die deutschen Wälder für den Klimawandel zu rüsten. Obwohl die Bundesregierung rund 1,5 Milliarden Euro für die Rettung der hiesigen Wälder ausgeben will, reicht diese finanzielle Unterstützung nicht aus. Dies bedeutet, dass im weit überwiegenden Teil der Waldfläche eine Anpassung an den Klimawandel durch natürliche Verjüngung im Rahmen waldbaulicher Maßnahmen erfolgen muss.
Hand in Hand zum stabilen Klimawald
Der Wald, den die beiden Kooperationspartner pflanzen, ist darauf ausgelegt, in klimatischer Hinsicht dauerhaft widerstandsfähig zu sein. Das Engagement schafft einen nachhaltigen Mischwald, der vor allem aus lokalen, standortsicheren und anpassungsfähigen Baumarten besteht und der örtlichen Tier- und Pflanzenwelt größtmögliche Vielfalt bietet. Damit der Erfolg dieser Maßnahme langfristig gesichert und glaubwürdig dokumentiert wird, pflanzt BAUHAUS einem nachhaltigen Pflanzkodex folgend, nicht nur 1 Million Bäume, sondern übernimmt gemeinsam mit den Waldbesitzern vor Ort in den ersten Jahren auch die Pflege. So wird das Überleben der Setzlinge garantiert.
Verantwortung aus Tradition
Für BAUHAUS ist seit der Gründung verantwortungsvolles Handeln eine zentrale Säule der Unternehmensphilosophie. BAUHAUS setzt sich für soziales Engagement ein, das den Menschen vor Ort zugutekommt. Der Spezialist für Werkstatt, Haus und Garten setzt konsequent nachhaltige Strategien um und leistet damit einen Beitrag für eine lebenswerte Welt von morgen und übermorgen - egal, ob es um die Produkte geht, um nachhaltige Lieferketten oder um energieeffiziente Fachcentren. Gleichzeitig unterstützt BAUHAUS soziale Projekte und gesellschaftliches Engagement, speziell im direkten Umfeld der über 150 Fachcentren im ganzen Bundesgebiet.
Weitere Informationen zur BAUHAUS Aktion finden Sie unter:
https://richtiggut.de/1-million-baeume
BAUHAUS - Der Spezialist für Werkstatt, Haus und Garten
Bereits 1960 brachte BAUHAUS eine neue Idee nach Deutschland: Markenprodukte verschiedenster Fachsortimente in Selbstbedienung, angeboten unter einem Dach. Nach diesem erfolgreichen Konzept sind in Deutschland über 150 Fachcentren entstanden. Europaweit ist BAUHAUS in 19 Ländern über 270 Mal vertreten. Jedes der Fachcentren ist in bis zu 15 Fachabteilungen untergliedert. Seinem Grundkonzept - Fachhandelsqualität und Produktvielfalt zu besten Preisen - ist BAUHAUS bis heute treu geblieben und hat dieses kontinuierlich weiterentwickelt.
Finden Sie diese Artikel : https://www.tagesspiegel.de/advertorials/ots/bauhaus-ag-wichtiger-meilenstein-fuer-bauhaus-500-000-baeume-bewilligt-bis-jahresende-werden-bereits-mehr-als-100-000-setzlinge-gepflanzt/26662016.html
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Conseil des ministres européens de la culture et de l’audiovisuel : Renforcer l’« Europe créative » Rat der europäischen Minister für Kultur und audiovisuelle Angelegenheiten: Stärkung des "kreativen Europas".
Dans toute l’Europe, la culture et les médias font face à de grands défis en raison de la crise du coronavirus. Pour la déléguée du gouvernement fédéral à la Culture et aux Médias Monika Grütters, le renforcement prévu du programme « Europe créative » est un signe encourageant.
In ganz Europa stehen Kultur und Medien aufgrund der Coronavirus-Krise vor großen Herausforderungen. Für die Beauftragte der Bundesregierung für Kultur und Medien, Monika Grütters, ist die geplante Stärkung des Programms "Kreatives Europa" ein ermutigendes Zeichen.
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Conseil des ministres européens de la culture et de l’audiovisuel : Renforcer l’« Europe créative »
Rat der europäischen Minister für Kultur und audiovisuelle Angelegenheiten: Stärkung des "kreativen Europas".
Dans toute l’Europe, la culture et les médias font face à de grands défis en raison de la crise du coronavirus. Pour la déléguée du gouvernement fédéral à la Culture et aux Médias Monika Grütters, le renforcement prévu du programme « Europe créative » est un signe encourageant.
In ganz Europa stehen Kultur und Medien aufgrund der Coronavirus-Krise vor großen Herausforderungen. Für die Beauftragte der Bundesregierung für Kultur und Medien, Monika Grütters, ist die geplante Stärkung des Programms "Kreatives Europa" ein ermutigendes Zeichen.
Peu de secteurs ont autant souffert des conséquences de la pandémie de Covid-19 que la culture et les médias. Or, ceux-ci contribuent grandement à la cohésion de l’Europe et à sa dynamique économique.
Il est donc d’autant plus important que ces secteurs bénéficient des mesures de relance européennes, a souligné Monika Grütters, la déléguée du gouvernement fédéral à la Culture et aux Médias. Elle présidait aujourd’hui dans le cadre de la présidence allemande du Conseil de l’UE une réunion informelle des ministres européens de la culture et de l’audiovisuel ayant pour thème « Préparer l’avenir – Relance du secteur de la culture et des médias au sortir de la pandémie de COVID-19 ». En raison de la pandémie, cette réunion a eu lieu par visioconférence.
Monika Grütters : un signe de solidarité envers les secteurs de la culture et de la création
Les ministres ont vivement salué le renforcement du programme « Europe créative » déjà adopté sur le principe et qui vise à soutenir les secteurs de la culture et de l’audiovisuel. Pour la période 2021-2027, ce programme sera doté d’environ 800 millions d’euros supplémentaires par rapport à la période actuelle, passant ainsi de 1,46 milliard à 2,24 milliards d’euros.
Pour Monika Grütters, cela peut être interprété comme un signe clair de solidarité et d’estime envers les secteurs de la culture et de la création. Ce qui importe désormais, c’est qu’un accord soit trouvé et que le cadre financier pluriannuel (CFP) de l’UE pour la période 2021-2027 entre en vigueur rapidement.
L’égalité entre les femmes et les hommes dans le domaine de la culture
À l’initiative de la présidence allemande du Conseil de l’UE, l’égalité entre les femmes et les hommes dans le domaine de la culture était le deuxième grand sujet de la réunion. C’est la première fois que ce thème est abordé dans cette enceinte.
Pour Monika Grütters, une plus grande égalité entre les femmes et les hommes engendre un gain de créativité et constitue un moyen essentiel de renforcer la diversité culturelle au sein de l’Union européenne. Elle a donc salué expressément le fait que ce thème reste au programme de la présidence portugaise du Conseil de l’UE, qui débutera en janvier 2021.
Préservation d’un système médiatique libre et pluraliste
Concernant le développement d’un système médiatique pluraliste et résilient au niveau de l’Union et de ses États membres à une époque où les offres sont internationales, le Conseil de l’UE présidé par l’Allemagne a adopté des conclusions.
Celles-ci comprennent notamment des propositions de financement durable des médias, de renforcement du pluralisme médiatique en Europe à l’ère de l’économie de plateforme et de lutte contre la prolifération de la désinformation.
Monika Grütters s’est montrée convaincue de la capacité de la Commission et des États membres à tenir compte de ces suggestions et à en assurer le suivi. Cela constituera un pas important au niveau de l’Union pour « garantir un système médiatique pluraliste et libre après la crise et en vue d’éventuelles crises à venir ».
Capitales européennes de la culture
Au cours de la réunion, la question des « capitales européennes de la culture » a également été abordée. C’est un projet phare de la politique culturelle de l’UE. En 2025, Chemnitz sera la prochaine ville allemande à obtenir ce titre. La Fédération a mis à disposition 25 millions d’euros pour soutenir Chemnitz dans ses préparatifs. La seconde capitale européenne de la culture pour l’année 2025 sera nommée sous peu par la Slovénie. Le ministre slovène Vasko Simoniti a fourni des indications sur le calendrier prévu.
En raison de la pandémie, des ajustements sont nécessaires pour les trois prochaines années : Galway (Irlande) et Rijeka (Croatie), actuellement capitales européennes de la culture, peuvent prolonger leur programme jusqu’au printemps 2021. Le passage de relai se fera ultérieurement.
Autres sujets à l’ordre du jour
La réunion a également porté sur d’autres sujets d’actualité, par exemple le traitement des biens de collection issus de contextes coloniaux au regard de l’exemple néerlandais, qui a été évoqué par Ingrid van Engelshoven, la ministre chargée de ce dossier. Pour Monika Grütters, il est important que cette question soit aussi abordée au niveau européen car chaque État membre peut profiter des échanges en la matière.
La ministre française de la Culture Roselyne Bachelot-Narquin a donné des informations concernant les développements récents en matière de droit d’auteur et son homologue italien Dario Franceschini a présenté une initiative de promotion de la lecture mise en place en Italie.
© Gouvernement fédéral
Article à retrouver sur le lien suivant : https://allemagneenfrance.diplo.de/fr-fr/actualites-nouvelles-d-allemagne/02-Europe/-/2422778
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Régine Hatchondo, présidente du Centre national du livre Régine Hatchondo, Präsidentin des Nationalen Buchzentrums
Par décret du président de la République en date du 18 novembre 2020, Madame Régine Hatchondo est nommée présidente du Centre national du livre (CNL).
Mit Dekret des Präsidenten der Republik vom 18. November 2020 wurde Frau Régine Hatchondo zur Präsidentin des Centre national du livre (CNL) ernannt.
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Régine Hatchondo, présidente du Centre national du livre
Régine Hatchondo, Präsidentin des Nationalen Buchzentrums
Par décret du président de la République en date du 18 novembre 2020, Madame Régine Hatchondo est nommée présidente du Centre national du livre (CNL).
Mit Dekret des Präsidenten der Republik vom 18. November 2020 wurde Frau Régine Hatchondo zur Präsidentin des Centre national du livre (CNL) ernannt.
Elle succède à Monsieur Vincent Monadé, en poste depuis le 21 octobre 2013. Madame Régine Hatchondo est ainsi la dixième des présidents du CNL et la seconde femme à occuper cette fonction depuis la création de l’établissement en 1946.
Entre août 2018 et octobre 2020, madame Régine Hatchondo a été directrice générale d’ARTE France et vice-président d’ARTE GEIE.
Elle a auparavant été directrice générale de la création artistique au ministère de la Culture et de la Communication (2016-2018), conseillère culture et média au cabinet du Premier ministre, Manuel Valls (2014-2016), directrice des affaires culturelles de la Ville de Paris (2013-2014), directrice générale d’Unifrance Film International, en charge de l’exportation du cinéma français dans le monde (2009-2013).
Elle a travaillé à la mairie de Paris en tant que conseillère culture auprès du maire Bertrand Delanoë (2008-2009) et comme déléguée générale de la Mission Cinéma (2002-2008).
Elle a été secrétaire générale du Forum des Images, sous la présidence de Pierre Tchernia (1994-2002) et secrétaire générale de la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes (1998-2002).
Enfin, de 1988 à 1994, Régine Hatchondo a occupé consécutivement, sous la direction de Jérôme Savary, les postes d’administrateur adjoint et d’administrateur du Théâtre National de Chaillot.
Depuis 2012, elle est présidente des Correspondances de Manosque et a été élue présidente du conseil d’administration de l’Ecole nationale supérieure de la photographie à Arles en 2020.
Madame Régine Hatchondo est chevalier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres.
Le Centre national du livre a pour mission principale d’accompagner et de soutenir tous les acteurs de la chaîne du livre : auteurs, traducteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires et organisateurs de manifestations littéraires.
Acteur culturel et économique, il contribue à la diversité et au rayonnement de la création littéraire et du livre, en France et dans le monde.
Retrouver cet article sur : https://centrenationaldulivre.fr/actualites/regine-hatchondo-presidente-du-centre-national-du-livre
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Les origines du monde au musée d’Orsay : une fabuleuse traversée entre arts et sciences Die Ursprünge der Welt im Musée d'Orsay: eine fabelhafte Reise zwischen Kunst und Wissenschaft
Comment les progrès de la science et la théorie de l’évolutionnisme ont-ils affecté l’imaginaire et les artistes du XIXe siècle ? Immense question et généreuse réponse dans cette première exposition du musée d’Orsay au carrefour des arts et des sciences. Baptisée « Les Origines du monde. L’invention de la nature au XIXe siècle », elle devait ouvrir ses portes aujourd'hui.
Wie wirkten sich Fortschritte in der Wissenschaft und der Evolutionstheorie auf die Vorstellungskraft und die Künstler des 19. Jahrhunderts aus? Eine große Frage und großzügige Antworten in dieser ersten Ausstellung des Musée d'Orsay am Schnittpunkt von Kunst und Wissenschaft. Genannt "Die Ursprünge der Welt". L'invention de la nature au XIXe siècle", sollte sie heute ihre Tore öffnen.
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Les origines du monde au musée d’Orsay : une fabuleuse traversée entre arts et sciences
Die Ursprünge der Welt im Musée d'Orsay: eine fabelhafte Reise zwischen Kunst und Wissenschaft
Comment les progrès de la science et la théorie de l’évolutionnisme ont-ils affecté l’imaginaire et les artistes du XIXe siècle ? Immense question et généreuse réponse dans cette première exposition du musée d’Orsay au carrefour des arts et des sciences. Baptisée « Les Origines du monde. L’invention de la nature au XIXe siècle », elle devait ouvrir ses portes aujourd'hui.
Wie wirkten sich Fortschritte in der Wissenschaft und der Evolutionstheorie auf die Vorstellungskraft und die Künstler des 19. Jahrhunderts aus? Eine große Frage und großzügige Antworten in dieser ersten Ausstellung des Musée d'Orsay am Schnittpunkt von Kunst und Wissenschaft. Genannt "Die Ursprünge der Welt". L'invention de la nature au XIXe siècle", sollte sie heute ihre Tore öffnen.
Organisée avec le musée des Beaux-Arts de Montréal en collaboration avec le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, l’exposition « Les Origines du monde. L’invention de la nature au XIXe siècle » du musée d’Orsay (à découvrir au sortir du confinement) embrasse un long XIXe siècle, qui prend ses racines avant la Révolution et s’achève avec la Première Guerre mondiale.
À la croisée des sciences et des arts, cette grande traversée, riche de près de sept cents œuvres, documents, planches d’herbier et même d’un éléphant d’Asie, la belle Marguerite naturalisée en 1798, montre l’impact des sciences de la vie et de la théorie des origines sur l’imaginaire et les artistes.
Moïse ou Darwin ?
En novembre 1859, vingt-deuxième année du règne de Victoria, paraissait en Grande-Bretagne On the Origin of Species by Means of Natural Selection, or the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life (L’Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie), de Charles Darwin (1809-1882). L’auteur y établissait que les plantes comme les animaux, homme compris, dérivaient d’un petit nombre de formes primitives, voire d’une seule. Le scandale fut à la mesure du succès : immense. Avant même d’être traduit, l’ouvrage était passionnément commenté dans le monde entier.
Le scandale venait principalement de la remise en cause du récit biblique de la Genèse. Dieu avait créé l’homme à son image, alors cousiner avec le singe… L’affrontement fit rage jusqu’à la fin du siècle: Moïse ou Darwin ? Face à la polémique, le grand naturaliste, de santé fragile, laissa ses fidèles défendre ses idées. Ses idées ? Toutes ne sortaient pas de son chapeau. D’ailleurs, la publication de On the Origin of Species avait été hâtée par l’éditeur, craignant la concurrence de l’ouvrage que s’apprêtait à publier Alfred Russel Wallace. Sa propre théorie de l’évolution avait illuminé Darwin.
Les anomalies du vivant
Le monde d’avant, c’était ce merveilleux jardin d’Eden où les grands fauves voisinaient placidement avec des mammifères dodus et bien peignés, dans une végétation luxuriante. Bruegel le Jeune et Van Oosten l’ont peint. À partir de la Renaissance, l’Europe princière et savante vit la passion coûteuse des cabinets de curiosité, réunion des merveilles de la nature et des prouesses de l’homme.
Article à retrouver via le lien suivant : https://www.connaissancedesarts.com/musees/musee-orsay/les-origines-du-monde-au-musee-dorsay-une-fabuleuse-traversee-entre-arts-et-sciences-11148581/#
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"L'argent n'est pas le facteur décisif" Soutien après la catastrophe : Barbara Schock-Werner coordonne l'aide allemande pour la reconstruction de Notre-Dame. „Geld ist nicht das Entscheidende“ Unterstützung nach der Katastrophe: Barbara Schock-Werner koordiniert die deutsche Hilfe beim Wiederaufbau von Notre-Dame.
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"L'argent n'est pas le facteur décisif" Soutien après la catastrophe : Barbara Schock-Werner coordonne l'aide allemande pour la reconstruction de Notre-Dame.
„Geld ist nicht das Entscheidende“ Unterstützung nach der Katastrophe: Barbara Schock-Werner koordiniert die deutsche Hilfe beim Wiederaufbau von Notre-Dame.
Als ehemalige Kölner Dombaumeisterin kennt Barbara Schock-Werner sich mit historischen Kirchenbauten aus wie nur wenige weitere Fachleute in Deutschland. Insofern fiel folgerichtig die Wahl auf die erfahrene Architektin und Denkmalpflegerin, als nach dem verheerenden Brand der Pariser Kathedrale Notre-Dame jemand gesucht wurde, der die vielen Hilfsangebote aus Deutschland in die richtigen Bahnen lenkt.
Frau Schock-Werner, was haben Sie gedacht, als Sie im April 2019 die Fernsehbilder der brennenden Kathedrale von Notre-Dame sahen?
Ich dachte: „Das kann gar nicht wahr sein, das passiert nicht wirklich.“ Ich war völlig entsetzt, weil ich mir gut vorstellen konnte, was dieser Brand für das Gebäude und die Kolleginnen und Kollegen in der Denkmalpflege dort bedeutete.
Hatten Sie gleich den Gedanken, dass Sie zum Wiederaufbau beitragen könnten?
Nein, das kam erst drei Tage später, mit einem Anruf aus dem Büro von Kulturstaatsministerin Monika Grütters. Es gäbe aus Deutschland so viele Angebote zur Unterstützung beim Wiederaufbau, dass sie dringend jemanden bräuchten, der das Ganze koordiniert. Weil mir neue Aufgaben immer willkommen sind, habe ich Ja gesagt.
Was ist Ihre Aufgabe?
Erst einmal habe ich die Hilfsangebote gesammelt und all die Schreiben beantwortet. Natürlich musste ich die Menschen erstmal vertrösten. Dieser Brand traf Frankreich ja völlig unvorbereitet – es brauchte überhaupt erstmal eine Organisation, die den Wiederaufbau umsetzen kann.
Welche Hilfsangebote waren dabei?
Ganz verschiedene. Ein deutscher Kranhersteller bot an, Geräte für die Baustelle zur Verfügung zu stellen. Das ist tatsächlich umgesetzt worden. Holzspenden wurden in Aussicht gestellt und einzelne Zimmerleute boten ihre Mitarbeit an. Jemand wollte den Dachstuhl der Kathedrale mit 3D-Druck wieder errichten, ein anderer eine Skulptur aus dem verbrannten Holz schaffen. Das ist vorstellbar, aber im Moment sicher nicht das Dringendste.
Neben den praktischen Hilfsangeboten gab es in Deutschland auch eine große Spendenbereitschaft.
Auf dem Konto bei der deutschen UNESCO-Kommission liegen heute rund 460.000 Euro. Auch der Kölner Dombauverein hat gesammelt, inzwischen 220.000 Euro. Das Geld kam von Einzelpersonen, Kirchengemeinden, Unternehmen. Allerdings erhielt Frankreich insgesamt Hunderte Millionen Euro an Spenden, Geld ist also nicht das Entscheidende. Ich war mir mit allen Beteiligten einig, dass wir die Spenden mit einem konkreten Hilfsangebot verbinden wollten.
Was für ein Angebot war das?
Die Zuständigen in Frankreich haben die Glasfenster der Kathedrale ausbauen lassen, um sie zu reinigen und zu restaurieren. Weil es in Deutschland an drei Dombauhütten Glaswerkstätten gibt, dachte ich: Das ist eine nützliche Hilfe – wir übernehmen einen Teil der Glasrestaurierung. Die Absprachen waren am Anfang allerdings schwierig, weil es noch keine klaren Zuständigkeiten gab.
Dann kam auch noch die Corona-Pandemie dazwischen.
Ja. Unmittelbar nach dem Brand war ich dreimal in Paris und habe die Kathedrale und die Werkstätten der französischen Denkmalpflege besucht, aber dann wurde das Reisen leider unmöglich. Vieles geht per Videokonferenz, aber nicht alles. Trotzdem sind wir uns darüber einig geworden, dass vier oder fünf der jeweils etwa 72 Quadratmeter großen Fenster in Deutschland restauriert werden. Die Arbeiten werden allerdings vermutlich erst Anfang 2021 beginnen, weil die Kolleginnen und Kollegen in Paris immer noch mit der Sicherung und anderen akuten Herausforderungen beschäftigt sind.
In welchen Bereichen neben der Glasrestaurierung hat Deutschland noch besondere Expertise?
Die Dombauhütten mit ihren Steinmetzen könnten sicher helfen, aber es ist noch nicht klar, ob die Gewölbe der Kathedrale tatsächlich ausgetauscht werden müssen. Das hängt davon ab, ob sie so stark erhitzt wurden, dass sie nicht mehr tragfähig sind. Um das zu ermitteln, sind noch umfangreiche Untersuchungen nötig. Gegebenenfalls könnten deutsche Steinmetze nach Paris kommen oder ein Teil des Steinmaterials könnte mit Hilfe von Schablonen hier gefertigt werden. Vielleicht können wir auch bei der Reinigung der Orgel helfen, die ganz auseinandergebaut und gesäubert werden muss, weil Bleistaub in den Pfeifen ist.
Klingt alles, als wäre viel Geduld gefragt.
Viele Menschen haben die Vorstellung, dass so eine Kirche von heute auf morgen wieder aufgebaut werden kann. Das ist natürlich nicht der Fall. Mein französischer Kollege sagte mir, es werde allein zehn Jahre dauern, bis die Steine wieder ganz trocken sind. Weil mit Wasser aus der Seine gelöscht wurde, gibt es außerdem einen gewissen Schmutzeintrag in den Wänden, der beseitigt werden muss.
Könnte der Wiederaufbau von Notre-Dame die deutsch-französische Zusammenarbeit in der Denkmalpflege langfristig stärken?
Philippe Villeneuve, Frankreichs Chefarchitekt für historische Bauwerke, war dieses Jahr bei den Dombautagen in Basel. Notre-Dame hat bis jetzt keine Dombauhütte – er zeigte großes Interesse, eine solche Institution aufzubauen und dabei auch auf deutsches Know-how zurückzugreifen. So könnte aus der Katastrophe noch etwas Gutes erwachsen.
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- Actualités artistiques / Künstlerische Aktualität
Le monde industriel au XIXe siècle, représentations d’artistes... Die industrielle Welt im 19. Jahrhundert, Künstlerdarstellungen...
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Le monde industriel au XIXe siècle, représentations d’artistes...
Die industrielle Welt im 19. Jahrhundert, Künstlerdarstellungen...
Présentation
Cette visite s’adresse en premier lieu aux professeurs d’histoire et de sciences économiques, mais aussi de lettres, et elle peut être utilisée pour tout groupe souhaitant aborder la place de l’art dans l’histoire et ses liens avec la société. Elle repose sur une confrontation entre les œuvres et l’histoire, qui associe deux démarches distinctes. D’abord celle majoritairement employée par les enseignants et les historiens qui traitent l’œuvre comme un document à l’appui d’une argumentation. Ils cherchent donc quels renseignements ou indications sur la révolution industrielle du XIXe siècle apportent tableaux, sculptures, objets d’art. En regard, la démarche suivie par les historiens de l’art tend à privilégier l’œuvre elle-même. L’artiste n’utilise pas seulement l’anecdote, l’événement, le paysage, pour en rendre compte, comme un illustrateur de manuel scolaire, mais il crée une œuvre d’art, qui s’inscrit dans une recherche personnelle ou collective et dépasse la seule représentation du sujet choisi, elle-même transposée par l’artiste. Cette visite s’attache donc à mettre en relation d’une part les œuvres exposées au musée d’Orsay, représentatives des arts de la seconde moitié du XIXe siècle, de l’autre ce qui constitue un phénomène majeur de la période en histoire : l’industrialisation croissante de la France et des autres pays d’Europe occidentale, et ses liens avec les transformations sociales, politiques et culturelles.
La première révolution industrielle (fin du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, première moitié du XIXe en Europe occidentale) se fonde sur l’exploitation du charbon comme source d’énergie, la métallurgie et le textile comme industries de base. La seconde, qui se déploie entre 1880 et 1914 environ, s’appuie sur l’énergie électrique, le pétrole, le moteur à explosion et la production d’acier (sidérurgie). Ces données économiques ne se transforment pas automatiquement en sujets ou en source d’inspiration pour les artistes ! Même chez les héritiers de l’école réaliste, la représentation du travail industriel reste exceptionnelle : la vie rurale, les travaux des champs conservent une écrasante prédominance parmi les thèmes “sociaux”, quelle que soit la période choisie, ou le courant artistique en cause. Mais une visite sur le “monde industriel” n’a toutefois aucune raison de se limiter à la seule représentation d’ouvriers au travail ou de grandes usines... Le monde industriel intègre les questions du logement ouvrier, du travail à domicile, si important au siècle dernier, des grandes voies de communication nécessaires aux échanges, caractéristique primordiale de la révolution industrielle, des travailleurs, mais aussi des capitaines d’industrie, des banquiers et des “capitalistes”... L’élargissement des sujets possibles, nécessaire de toute façon pour l’équilibre et la cohérence de la visite, se justifie aussi en bonne méthode historique.
Préparation et prolongement de la visite
Cette visite assez complexe suppose que les élèves aient déjà travaillé à la fois sur la période historique concernée et sur les grands courants artistiques représentés. Les possibilités de prolongements concernent d’autres rapprochements entre œuvres d’art et thèmes historiques. Le musée d’Orsay propose des visites analogues sur le monde rural, le pouvoir politique, l’image des femmes ou des enfants. On peut également traiter le sujet avec d’autres périodes, au musée national d’Art moderne (Beaubourg) ou au musée d’Art moderne de la ville de Paris (avenue du Président-Wilson) pour le XXe siècle, mais aussi associer un parcours “artistique” à une visite d’un musée “industriel”, à Paris le musée national des Arts-et-métiers, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais le centre historique minier de Lewarde, près de Douai, le musée d’art et d’industrie de Roubaix, le musée d’art et d’industrie de Saint-Étienne, au Creusot l’écomusée, à Lyon la Maison des Canuts, etc. De nombreuses entreprises industrielles, en activité ou non, dont les origines remontent souvent au XIXe siècle, sont ouvertes aux visites de groupes scolaires comme La Découverte à Decazeville, la Verrerie ouvrière à Albi, la chocolaterie Menier à Noisiel. Il peut s’agir de bâtiments aux fonctions diverses, mais qui témoignent de techniques de fabrication ou d’activités contemporaines des œuvres du musée d’Orsay comme la tour Eiffel à Paris, le Val d’enfer à Thiers… Une confrontation avec la littérature pourrait utiliser César Birotteau (1835) ou La Maison Nucingen (1838) de Balzac, pour les mécanismes de l’argent et du développement capitaliste, La Ville noire (1861) de George Sand, Les Misérables (1862) de Victor Hugo, Germinal (1885) ou La Bête humaine (1890) de Zola, qui mettent en scène une société et des paysages transformés par l’industrie, voire Les Temps difficiles (1854) de Dickens, Jungle (1906) d’Upton Sinclair, Un ennemi du peuple (1882) d’Ibsen, pour les problèmes écologiques liés à l’industrialisation. Au cinéma, outre la vision pessimiste et fantastique de Métropolis (Fritz Lang, 1926), et diverses adaptations littéraires de “classiques” du XIXe siècle (par René Clément, Jean Renoir, Claude Berri, etc.), l’épopée industrielle est retracée par Anton Wajda dans La Terre de la grande promesse (1974) et par Mauro Bolignini dans Metello (1968) : il s’agit d’ailleurs là encore de deux adaptations littéraires. Les Temps modernes (1935) de Chaplin évoquent la déshumanisation du travail par les systèmes Taylor et autres, appliqués dès le début du siècle en Amérique, mais encore très rarement utilisés en France avant 1914, et sans écho direct dans la production artistique de la période.
1. Octave Tassaërt (1800-1874) : Une famille malheureuse, 1849
Il existe plusieurs variantes de ce tableau (deux sont visibles aux musées de Bayonne et de Montpellier) qui est aussi intitulé Le Suicide ou Une jeune fille avec sa mère s’asphyxiant. L’artiste était lui-même dans une situation difficile lorsqu’il peignit Une famille malheureuse en 1849. La crise économique et la révolution de 1848 avaient entraîné une crise profonde du marché de l’art. Acheté 2000 francs par l’État (l’équivalent du salaire annuel d’un fonctionnaire de rang modeste), grâce au directeur des Beaux-Arts, ce tableau fut exposé au Salon de 1850. Le sujet était inspiré d’un passage des Paroles d’un croyant de Lamennais (1840), livre fondateur du christianisme social, qui avait connu un grand succès public : “La neige couvrait les toits ; un vent glacial fouettait la vitre de cette étroite et froide demeure ; - une vieille femme réchauffait à un brasier ses mains pâles et tremblantes... - La jeune fille lui dit : Ô ma mère ! Vous n’avez pas toujours été dans le dénuement ! - Et la vieille dame regardait l’image de la Vierge. Et la jeune fille sanglotait. - À quelque temps de là, on vit deux femmes, lumineuses comme deux âmes, qui s’élançaient vers le ciel !” L’ancienne aisance de la famille est suggérée par quelques détails comme le fauteuil dans lequel gît la mère. L’homme, mari et père, est absent, vraisemblablement mort. La misère et la ruine sont alors inéluctables, réalité quotidienne vécue par les milieux populaires, décrite dans de nombreux romans (cf. L’Assommoir de Zola) ou suggérée dans bien des tableaux réalistes (L’Éclair d’Antigna, Ce qu’on appelle le vagabondage de Stevens…). Les deux femmes se sont donc retrouvées dans cette mansarde sous les toits, dernière étape de leur déchéance sociale. La suite est suggérée : “l’ouvrage manque, l’hiver est froid et la faim arrive avec son agonie hideuse et lente” écrit Théophile Gautier dans son compte rendu du Salon de 1850-1851. Tassaërt affectionna les sujets tristes et sentimentaux et devait lui-même se suicider au gaz.
2. Camille Pissarro (1830-1903) : Dieppe, bassin Duquesne, marée basse, soleil, matin, 1902
Deux bassins d’une tonalité bleu sombre sont séparés par un pont sur lequel passent des voitures. Au premier plan sont visibles une charrette ainsi qu’une cabane entourée d’une barrière en bois et quelques personnages. À l’arrière-plan, vers la droite, les installations du port avec des cheminées qui fument et, à gauche, une agglomération de maisons. La Normandie est souvent représentée par les impressionnistes. Monet s’intéresse aux falaises de la côte, Pissarro est attiré par les ports du Havre et de Dieppe. Il séjourne à Dieppe pendant les étés 1900, 1901 et 1902. Son intérêt est d’abord d’ordre esthétique (“mes motifs sont très beaux, la poissonnerie, l’avant-port, le port Duquesne, le Pollet, par la pluie, le soleil, les fumées”, écrit-il dans une lettre) et, en fin de compte, le caractère industriel de l’activité portuaire de Dieppe n’est pas sa préoccupation principale, même si, par ailleurs, l’artiste est un sympathisant actif de la cause libertaire. Une plongée, angle de vue moderne, rend sensibles l’animation et l’activité du port.
3. Pierre-Auguste Renoir (1841- 1919) : Chalands sur la Seine, 1869
Renoir peignit ce tableau à 28 ans, lorsqu’il était déjà sorti de l’anonymat, mais qu’il n’avait pas encore reçu la grande consécration officielle. La Seine est son véritable sujet. “Fleuve national”, elle a acquis au XVIIIe le statut d’élément essentiel du paysage contemporain français (cf. Fernand Braudel, L’Identité de la France), alors que l’Allemagne est le pays des forêts, la Hollande celui des routes et des moulins, du ciel nuageux et des marines, et l’Angleterre vouée aux prairies et aux grands arbres. Les impressionnistes représentèrent avec prédilection les paysages humanisés, champs, cultures, rivières et coteaux modérés, tels que pouvait les découvrir dans sa marche un promeneur. Le paysage impressionniste s’intéresse aux liaisons et aux voies de communication (routes, canaux, voire chemin de fer chez Monet) qui donnent l’image d’une France dynamique, marquée par l’essor commercial et industriel du second Empire. Les chalands manifestent la force de la révolution industrielle et lui donnent une image plus paisible que ne le feraient des hauts fourneaux sidérurgiques ou des locomotives à vapeur. Ils correspondent à une réalité, aujourd’hui oubliée avec le déclin des voies d’eaux comme moyen de transport, qui connut son apogée avec le plan Freycinet (1878).
4. Ferdinand Dutert (1845-1906) et Victor Contamin (1840-1893) : Palais des machines, Exposition universelle de 1889, maquette au 1/200e par Rémi Munier réalisée en 1989
La galerie des machines fut construite pour l’Exposition universelle de 1889 sur le Champ-deMars. Longue de quatre cent vingt mètres, large de cent quinze mètres et haute de quarante cinq mètres, elle offrait huit cent mille mètres carrés de surface d’exposition, détenait le record mondial de la portée de voûte et devait “éveiller une indicible impression de grandeur et de puissance” pour un coût de construction cinq fois moindre qu’un bâtiment en maçonnerie. Une galerie circulaire, avec deux ponts roulants mus par l’électricité, permettait au public de contempler les machines situées au rez-de-chaussée. L’architecte, Ferdinand Dutert, avait étroitement collaboré avec l’ingénieur principal, Victor Contamin, spécialiste de la résistance des matériaux. L’élégance de cette architecture de fer suscita moins de polémiques que la construction la même année de la tour Eiffel. La galerie servit encore pour l’Exposition universelle de 1900, mais n’en fut pas moins détruite en 1909.
5. Claude Monet (1840-1926) : Le pont du chemin de fer à Argenteuil, vers 1873-1874
Deux éléments fondamentaux de l’industrialisation de la France apparaissent ici : le pont et le chemin de fer. Ils dominent le reste du paysage comme le regard du spectateur. Le train ne semble pas avancer très vite si on en juge par le sens de la fumée contraire au sens de marche de la locomotive. La représentation du chemin de fer est ancienne chez Monet : encore l’aborde-t-il prudemment, privilégiant les wagons pittoresques aux formes traditionnelles, au détriment de la locomotive, plus moderne, évoquée par la fumée de sa cheminée (Un train dans la campagne) : c’est également le cas dans cette toile, alors que le pont occupe tout l’espace. Le tableau est tout entier consacré au thème du passage : le courant de la rivière, la voie ferrée, le pont, le train luimême représentent le mouvement, qui se déploie dans l’espace, mais aussi le temps qui s’écoule et le changement d’époques.
6. Edgar Degas (1834-1917) : Les repasseuses, 1878-1879
7. Claude Monet (1840-1926) : Les déchargeurs de charbon, 1875
8. Claude Monet (1840-1926) : La gare Saint-Lazare, 1877
9. Fernand Cormon (1845-1924) : La forge, 1893
10. Maximilien Luce (1858-1941) : Les batteurs de pieux, 1902-1903
11. Constantin Meunier (1831-1905) : Au pays noir, 1890
12. Constantin Meunier (1831-1905) : Puddleurs au four, 1893
13. Lionel Walden (1861-1933) : Les docks de Cardiff, 1894
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Covid-19. L’Allemagne prévoit encore « quatre à cinq mois » de restrictions sévères Covid-19. Deutschland plant nach wie vor "vier bis fünf Monate" strenge Restriktionen.
Ce dimanche 15 novembre, le gouvernement allemand a douché les espoirs d’une fin rapide des restrictions mises en place il y a deux semaines pour lutter contre le coronavirus. Pour le ministre de l’Économie, le pays devra encore se plier à quatre à cinq mois de restrictions.
Am Sonntag, den 15. November, hat die deutsche Regierung die Hoffnung auf ein schnelles Ende der vor zwei Wochen zur Bekämpfung des Coronavirus eingeführten Restriktionen enttäuscht. Nach Angaben des Wirtschaftsministers muss das Land noch vier bis fünf Monate lang Beschränkungen einhalten.
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Covid-19. L’Allemagne prévoit encore « quatre à cinq mois » de restrictions sévères
Covid-19. Deutschland plant nach wie vor "vier bis fünf Monate" strenge Restriktionen.
Ce dimanche 15 novembre, le gouvernement allemand a douché les espoirs d’une fin rapide des restrictions mises en place il y a deux semaines pour lutter contre le coronavirus. Pour le ministre de l’Économie, le pays devra encore se plier à quatre à cinq mois de restrictions.
Am Sonntag, den 15. November, hat die deutsche Regierung die Hoffnung auf ein schnelles Ende der vor zwei Wochen zur Bekämpfung des Coronavirus eingeführten Restriktionen enttäuscht. Nach Angaben des Wirtschaftsministers muss das Land noch vier bis fünf Monate lang Beschränkungen einhalten.
« Le nombre de contaminations est encore bien trop haut, bien plus haut même qu’il y a deux semaines », a déclaré ce dimanche 15 novembre 2020, le ministre allemand de l’Économie Peter Altmaier à l’hebdomadaire dominical Bild am Sonntag. À la veille d’une réunion du gouvernement pour évaluer les progrès des mesures de restriction liée au Covid-19, cette annonce réduit à néant les espoirs de la population de voir les restrictions mises en place il y a deux semaines, s’alléger.
Au total depuis le début de l’épidémie, l’Allemagne a ainsi enregistré 790 503 cas de coronavirus, dont 12 485 décès, selon l’Institut de veille épidémiologique Robert Koch (RKI). Le pays comme d’autres voisins européens est confronté une deuxième vague très forte. Le nombre de patients en soins intensifs est passé de 360 début octobre à plus de 3 300 actuellement.
« Peu de marges de manœuvre »
« Nous devrons vivre avec des précautions considérables et des restrictions pendant au moins les quatre ou cinq prochains mois », a-t-il estimé. « De nombreuses personnes espèrent maintenant de façon compréhensible un relâchement (des restrictions), une réouverture des restaurants et cinémas. Mais en raison des taux d’infection encore bien trop élevés, nous avons peu de marge de manœuvre ».
L’Allemagne a imposé depuis début novembre de nouvelles restrictions, qui prévoient la fermeture pendant un mois au moins de toute une série d’établissements, dans la gastronomie, les loisirs, le sport et la culture. La courbe des nouvelles infections au Covid-19 s’est depuis aplatie, mais le nombre de nouveaux cas par jour reste élevé, avec un record de plus de 23 000 recensés vendredi.
Des appels à fermer les écoles
Les restrictions approuvées par la chancelière Angela Merkel et les dirigeants des 16 États allemands sont provisoirement en place jusqu’à la fin novembre. Mais les dirigeants se réuniront à nouveau lundi pour décider s’ils doivent les étendre ou introduire des restrictions plus strictes. Les appels à fermer les écoles ou à passer à davantage de cours en ligne se sont notamment multipliés.
« Nous entrons dans une situation dans laquelle le fonctionnement de l’école devient à haut risque pour les enfants, les enseignants, les parents et les grands-parents », a déclaré l’épidémiologiste et député social-démocrate Karl Lauterbach, dans un entretien avec les journaux du groupe de presse Funke. Plusieurs manifestations « anti-masques » se sont déroulées samedi en Allemagne, dont une, à Francfort, a été marquée par l’utilisation de canons à eau visant des contre-manifestants.
Des restrictions aussi en Autriche
En Europe, l’Autriche voisine, qui a aussi imposé de nouvelles restrictions début novembre, la mise en place d’un couvre-feu et la fermeture des restaurants, hôtels, institutions culturelles et sportives, a annoncé samedi que les écoles et les commerces non-essentiels fermeraient à partir de mardi.
Retrouver cet article : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-l-allemagne-prevoit-encore-quatre-a-cinq-mois-de-restrictions-severes-7052093
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Nuit des Musées 2020 : 7 expériences virtuelles à tester absolument
Cette année, la Nuit des Musées se déroule en ligne, confinement oblige. Du Grand Palais au Louvre en passant par les Arts décoratifs et le Mucem, guide express des meilleures visites virtuelles à vivre depuis chez soi samedi soir.
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Nuit des Musées 2020 : 7 expériences virtuelles à tester absolument
Cette année, la Nuit des Musées se déroule en ligne, confinement oblige. Du Grand Palais au Louvre en passant par les Arts décoratifs et le Mucem, guide express des meilleures visites virtuelles à vivre depuis chez soi samedi soir.
Organisée habituellement en mai puis repoussée le 14 novembre en raison de la crise sanitaire, la 16ème édition de la Nuit des Musées s'adapte finalement au confinement et propose tout de même une programmation en ligne tout aussi riche et intéressante. Parmi les centaines d'expériences virtuelles organisées samedi soir, Vogue a sélectionné les incontournables à tester depuis chez soi.
Une balade sonore au Grand Palais
L'emblématique Grand Palais ouvre ses portes virtuellement le temps de la Nuit des Musées. Et c'est une expérience sonore totalement inédite qui s'offre aux internautes, invités à glisser un casque sur leurs oreilles pour profiter d'une balade immersive de 5 minutes, où l'on croise à tambour battant les cuivres sculptés de l'artiste congolais Sammy Baloji, le montage de la prochaine exposition Noir & Blanc jusqu'au bouquet final, les répétitions du chorégraphe Boris Charmatz sous la grande Nef, au clair de Lune. L'occasion de parcourir, peut-être pour la dernière fois, les allées du musée parisien qui fermera prochainement ses portes pour 4 ans de rénovation. https://www.grandpalais.fr/fr
Une visite grandeur nature du Château de Chantilly
Le Domaine de Chantilly, étendu sur plus de 7 800 hectares, est un petit bijou du patrimoine français qui abrite notamment le château d'Henri d'Orléans où il collectionnait œuvres d'art et manuscrits rares, aujourd'hui précieusement conservés. Quel plaisir de se promener le long des galeries de peintures et dans les appartements privés du duc et de la duchesse d'Aumale au charme suranné, fraîchement restaurés. Côté jardin, le spectacle est également au rendez-vous avec le sublime parc de 115 hectares et ses différents jardins thématiques : le jardin à la Française Le Nôtre, le jardin anglo-chinois et son hameau, le jardin anglais et son temple romantique. Pour la Nuit des Musées, le Château de Chantilly propose une visite virtuelle de ses murs, animée par Mathieu Deldicque, Conservateur du Patrimoine au Domaine de Chantilly, en partenariat avec Scribe Accroupi. Rendez-vous à 21h sur l’ensemble des réseaux sociaux du Château.
https://domainedechantilly.com/fr/
Un hommage aux femmes au Louvre
Une nuit dédiée aux femmes. C'est le fil rouge du parcours imaginé par de la journaliste Monique Younès et le président-directeur du Louvre, Jean-Luc Martinez, qui revient sur les portraits de femmes dans l'art exposés dans le musée parisien.
Une plongée au coeur de l'histoire des sneakers à Bordeaux
De chaussures de sports d’élite à objets de mode adoptés par le plus grand nombre, des stars du cinéma et du rap aux maisons de luxe qui ont réussi à les rendre couture, les sneakers font désormais partie du paysage populaire, souvent hissées au rang de culte. Fascinant, cet objet de convoitise s'offre une exposition au Musée des Arts décoratifs de Bordeaux, qui revient sur sa folle histoire, au regard de plus de 600 paires mises en dialogue avec une série bien pensée de films, de documents d’archives, de photographies et de témoignages éclairés. À l'occasion de la Nuit des Musées, le MADD de Bordeaux propose de redécouvir son exposition Playground - Le design des sneakers au regard d'un plan interactif comprenant textes, images et vidéos exclusives.
https://madd-bordeaux.fr/accueil
Une histoire de luxe(s) dans l'oeil de Loïc Prigent
Qu'est-ce que le luxe ? Existe-t-il un luxe ou plusieurs luxes ? C'est autour de cette vaste question que s'articule l'exposition du Musée des Arts décoratifs qui interroge l'histoire et notre rapport au luxe au fil des époques, de l'antiquité à aujourd'hui. Incarnée par plus de 100 pièces précieuses, entre créations couture et objets d'art de haut vol, l'exposition témoigne avant tout de la folie créative des couturiers, bijoutiers et autres créateurs de rêve, à commencer par les marchands merciers que l'on peut considérer comme les premiers directeurs artistiques. Durant la Nuit des Musées, le Musée des Arts décoratifs offre une visite virtuelle de son exposition dans l'oeil du journaliste et documentariste de mode Loïc Prigent.
Une parenthèse folklorique au Mucem à Marseille
Le Mucem a concocté un très beau programme pour la Nuit des Musées. On commence d'abord par le replay du live de l'ouverture de l'exposition Folklore (à partir de 18h30), avant de conclure la soirée avec le sublime spectacle Traversée signé Georges Daaboul (à 20h30, dans le cadre du programme Wâq du wâq). Rendez-vous sur les pages Facebook et Youtube du Mucem.
Une virée nocturne au Musée des impressionnismes Giverny
A la nuit tombée, le Musée des impressionnismes Giverny, situé à quelques pas de la célèbre maison de Monet, invite les internautes à une virée crépusculaire éclairée par ses oeuvres consacrées à la nuit présentes dans l' exposition L’Atelier de la nature », le tout commenté par deux influenceurs curieux.
Retrouvez cet article sur https://www.vogue.fr/culture/article/nuit-des-musees-en-ligne-2020-visit...
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Avec Maurice Genevoix, la musique fait son entrée au Panthéon Mit Maurice Genevoix kommt die Musik ins Pantheon
Le temple de la République, en accueillant l’auteur du recueil "Ceux de 14", célèbre l’ensemble des morts, hommes et femmes, de la Grande Guerre. Et pour la première fois depuis près de cent ans, sept œuvres contemporaines dont une installation sonore exceptionnelle s’y s'installent durablement.
Der Tempel der Republik feiert mit der Begrüßung des Autors der Sammlung "Ceux de 14" alle Toten, Männer und Frauen, des Ersten Weltkriegs. Und zum ersten Mal seit fast hundert Jahren sind dort sieben zeitgenössische Werke, darunter eine außergewöhnliche Klanginstallation, dauerhaft installiert.
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Avec Maurice Genevoix, la musique fait son entrée au Panthéon
Mit Maurice Genevoix kommt die Musik ins Pantheon
Le temple de la République, en accueillant l’auteur du recueil "Ceux de 14", célèbre l’ensemble des morts, hommes et femmes, de la Grande Guerre. Et pour la première fois depuis près de cent ans, sept œuvres contemporaines dont une installation sonore exceptionnelle s’y s'installent durablement.
Der Tempel der Republik feiert mit der Begrüßung des Autors der Sammlung "Ceux de 14" alle Toten, Männer und Frauen, des Ersten Weltkriegs. Und zum ersten Mal seit fast hundert Jahren sind dort sieben zeitgenössische Werke, darunter eine außergewöhnliche Klanginstallation, dauerhaft installiert.
La panthéonisation ce soir de l'écrivain Maurice Genevoix, cent ans après l'inhumation du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe, est accompagnée d'une commande publique exceptionnelle de sept œuvres d'art contemporain, une commande pérenne qui entre dans les collections nationales.
C'est une première depuis que le monument de Henri Bouchard "Aux héros inconnus, aux martyrs ignorés morts pour la France" a été installé en 1924, dans le sanctuaire, en souvenir des soldats de la Première Guerre mondiale.
L'artiste plasticien allemand Anselm Kiefer et le compositeur français Pascal Dusapin ont été choisis par le chef de l'État pour que soient honorés Maurice Genevoix, mais aussi tous "Ceux de 14", en référence au célèbre recueil de récits de guerre de l'écrivain : des simples soldats aux généraux, sans oublier les femmes qui "tenaient" le pays en "gardiennes à l'arrière".
En symbiose avec les six œuvres visuelles, les six "vitrines" réalisées par Anselm Kiefer et placées dans les transepts du monument laïc, Pascal Dusapin a créé une œuvre sonore In nomine lucis, Au nom de la lumière, indissociable du Panthéon.
In nomine lucis : une œuvre sonore pour compléter le "Bouchard"
En honorant Maurice Genevoix, mais aussi tous "Ceux de 14", l'Élysée entend "donner au cœur de la Nation une place à tous ces anonymes, à travers lui et à travers son œuvre".
L’installation sonore du compositeur Pascal Dusapin, comme les "vitrines" d’Anselm Kiefer, répond au souhait du chef de l'État "de faire dialoguer l'Histoire et la création, la mémoire de la Grande Guerre et l'imaginaire des artistes d'aujourd'hui".
C’est la première fois, depuis près d’un siècle, que le Panthéon accueille des œuvres pérennes.
La dernière commande publique faite au lendemain de la Première Guerre mondiale et dévoilée en 1924, le monument de Henri Bouchard "Aux héros inconnus, aux martyrs ignorés morts pour la France", ne couvre pas l’ensemble des morts de la Grande Guerre, explique le président du Centre des monuments nationaux, Philippe Bélaval :
"La mobilisation de la Nation n’y est pas effectivement saluée complètement. Il avait été question en 1920 que le soldat inconnu soit inhumé au Panthéon, avant que la décision soit finalement prise à l’époque de le célébrer au pied de l’Arc de Triomphe. Sur le monument de Bouchard, il y a des inscriptions pour certains héros de la guerre, pour les écrivains morts au combat, mais pas pour l’ensemble de "Celles et Ceux de 14", c'est-à-dire toutes les Françaises et tous les Français qui sont partis dans l’armée ou qui ont repris des activités pour faire vivre la Nation pendant cette grande épreuve. Des femmes, comme Marie Curie, étaient au front, dans les services de santé et à l’arrière, dans l’agriculture, l’industrie... beaucoup de secteurs ont tenu parce que les femmes ont remplacé les hommes et ont réussi à maintenir tout un ensemble d’activités".
L’œuvre sonore de Pascal Dusapin, comme les six vitrines contenant des sculptures réalisées par Anselm Kiefer, donne une évocation beaucoup plus complète et beaucoup plus forte de cette épreuve qu’a été la Première Guerre mondiale, estime Philippe Bélaval :
"Cette œuvre diffusée par intervalles réguliers et qui se déploie complètement dans la nef comptera beaucoup dans l’expérience des visiteurs : expérience artistique, émotionnelle et mémorielle. Et s’il n’y a pas encore de compositeurs au Panthéon, la musique devient Panthéon ou le Panthéon devient musique d’une certaine manière. L’œuvre de Pascal Dusapin n’est pas un fond sonore ou une musique d’illustration, mais une musique de création, une musique de commémoration. Oui, la musique entre par la grande porte au Panthéon ce 11 novembre !"
In nomine lucis : en "symbiose" avec les "vitrines" d'Anselm Kiefer
Pascal Dusapin et Anselm Kieffer, un Français et un Allemand emblématiques de la création européenne dans cette commande publique exceptionnelle, ont été choisis parce qu'ils sont, selon l'Élysée, "profondément européens et aussi profondément marqués par la littérature, la philosophie et l'Histoire".
Pascal Dusapin et l’artiste plasticien vivant en région parisienne depuis de nombreuses années, s’étaient déjà côtoyés, notamment au Collège de France, où le compositeur a occupé en 2006 et 2007 la chaire de Création artistique.
Et si Anselm Kiefer est déjà connu pour ses travaux sur la Seconde Guerre mondiale, Pascal Dusapin est lui marqué depuis son enfance par la Grande Guerre :
"Je vivais en Lorraine dans un pays meurtri. C’est un souvenir très fort dans mon éducation. On jouait dans les trous d’obus et on pouvait encore trouver des balles de soldats allemands ou français. La mairie de mon petit village donnait même de l’argent en échange... "Ceux de 14", que j'ai relu, je l'avais étudié à l'école dans le cadre des exercices mémoriels. Et puis ma mère, en Alsace, région tiraillée, ne parlait pas du tout français à l’âge de 20 ans. Je ressentais donc cette situation d’être dans le pays, mais avec un pas sur le côté. Cela explique pourquoi j’ai toujours une grande tendresse pour l’Allemagne, tout en connaissant bien l’histoire qui nous lie. Et en tant que musicien, pour le Panthéon, j’ai voulu jouer la carte de la réconciliation".
Pascal Dusapin et Anselm Kiefer, qui se sont consacrés pendant des mois à ce grand projet pour le Panthéon, n'ont pas travaillé au même endroit, mais l'un à côté de l'autre, avec la volonté d'être ensemble, en échangeant très régulièrement, dans l'atelier de l’artiste plasticien.
L’auteur d'In nomine lucis affirme avoir tenté de "converser" avec les œuvres de son partenaire allemand :
"Sachant que les œuvres d’Anselm - je le dis en toute admiration – auraient quelquefois une certaine brutalité, sachant qu'il peut figurer la guerre, mon idée était d’entrer dans une forme de consolation, d’embrasser les gens, de les tenir dans les bras. Nous en avons beaucoup parlé et je crois qu’Anselm est très satisfait de cette direction, puisque cela ne crée pas de tension entre lui et moi, mais au contraire une sorte de symbiose, de mouvement où nous sommes très différents et en même temps ensemble".
In nomine lucis : une oeuvre indissociable du Panthéon
Pascal Dusapin a passé beaucoup de temps en se promenant et en rêvant longuement dans le Panthéon, avant de se lancer dans la composition, malgré son idée immédiate de faire "un poumon vocal", de faire "chanter les pierres" :
"Dans un sentiment doux et affectueux pour honorer la mémoire de “Ceux de 14” et évidemment de Maurice Genevoix dont on sait quel rôle il a tenu dans l’Histoire".
Le compositeur habitué à un rapport "traditionnel" avec les orchestres symphoniques et l’opéra a été confronté à une situation "particulière", faute de pouvoir "mettre des musiciens dans l’espace".
Le projet d’une installation sonore s’est donc très vite imposé, avec pour principal défi de faire résonner la musique dans l'espace gigantesque de la "cathédrale laïque".
Son fidèle ingénieur électro acousticien, Thierry Coduys, est parvenu à résoudre les questions techniques, en disposant quelque soixante-dix haut-parleurs, spécialement adaptés et utilisables uniquement au Panthéon.
Pascal Dusapin, qui assure avoir travaillé en toute liberté, a composé pendant le premier confinement pour chœurs :
"Une quinzaine de chœurs qui servent de matrice au projet. Elles ont ensuite été recomposées à l'ordinateur comme un mix et ont généré des heures et des heures de musique. Nous avons maintenant des cinquantaines de chœurs, tous différents, d'une à quatre minutes, dans une acoustique extraordinaire et spatialisés : ils se promènent, ils bougent, ils vivent avec l’espace. C’est une œuvre unique, cela ne peut pas exister ailleurs qu’ici, ce serait même un non-sens absolu !"
Le panthéon pour Pascal Dusapin, est un véritable instrument de musique, avec des caractéristiques exceptionnelles :
"Il a une réverbération de sept secondes et une capacité de faire rebondir les sons qui est unique, si tant est que nous sommes avec lui et non pas contre lui. J’ai été moi-même extrêmement surpris, même si j’en avais eu l’intuition dès le départ. Nous avons passé des semaines et des semaines, dans le Panthéon, pour mettre au point la pièce. Il a fallu adapter les chœurs à la résonnance, à la façon dont ils frappent sur les murs et dont ils reviennent, pour que le public soit pris d’un sentiment très apaisé. Nous sommes restés avec mon équipe, ici, des nuits entières et nous avons vécu des moments très forts, des moments où on a l’impression que le son vient véritablement du mur ! Parce que vous ne voyez pas les haut-parleurs, vous ne savez pas d’où ça vient !"
Les textes d’In nomine lucis, en latin, issus de l’Ecclésiaste, de Virgile et de locutions funéraires de la Rome antique à forte couleur instrumentale, ont été chantés par le chœur de chambre Accentus, dirigé par Richard Wilberforce et enregistré à la Philharmonie de Paris.
Pascal Dusapin a emprunté pour sa pièce, le titre de l’œuvre pour orgue d’un compositeur italien, Giancinto Scelsi, disparu en 1988 et dont il est un grand admirateur, en s’assurant qu’il n’y avait pas de parabole biblique, incompatible avec le monument républicain :
"In nomine lucis, Au nom de la lumière, pour honorer la mémoire des 1,5 million de personnes mortes pendant la Grande Guerre et pour dire que nous sommes là au nom de leur lumière, de la lumière qu’elles nous ont donnée".
Et pour créer "un rapport d'intimité" fort avec elles, Pascal Dusapin avait pensé dans un premier temps à enregistrer les noms de toutes les victimes en France : 1,5 million de personnes dont 300 000 d'anciennes colonies africaines. Mais il aurait fallu "au moins un an" pour y parvenir, "avec des centaines d'acteurs" pour les prononcer.
Pour que le projet soit réalisable, le ministère des Armées, à sa demande, lui a communiqué les noms de 20 000 personnes, en respectant les proportions respectives de soldats français, de combattants étrangers et de femmes.
Pascal Dusapin et son équipe en ont retenu 15 000, 15 000 noms lus par deux comédiens, Florence Darel et Xavier Gallais.
Entre les séquences vocales diffusées quatre fois par heure, plusieurs de ces noms enregistrés seront désormais aussi énoncés tout au long de la journée, dans les huit espaces propres aux transepts du Panthéon et ils seront entendus très distinctement à proximité des "vitrines" d'Anselm Kiefer : 15 000 noms d'hommes et de femmes, représentatifs de l'ensemble des morts de la Grande Guerre.
Entièrement pris en charge par le ministère de la Culture, le coût de réalisation des œuvres s’élève à 1 million d’euros (servant à payer tous les dispositifs, salariés, techniciens, chanteurs...). Les artistes ont fait don de leurs oeuvres.
Article à retrouver sur : https://www.franceculture.fr/histoire/avec-maurice-genevoix-la-musique-fait-son-entree-au-pantheon
- Actualités artistiques / Künstlerische Aktualität
FOIRE FOTOFEVER : ÉDITION 2020 FINALEMENT ANNULÉE, LES LAURÉATS DÉVOILÉS FOTOFEVER FAIR: AUSGABE 2020 ENDGÜLTIG ABGESAGT, GEWINNER BEKANNT GEGEBEN
Évènements paralysés, alternatives de dernière minute à mettre en place… les salons et foires photographiques font les frais des mesures sanitaires actuellement en vigueur. Contraint d’annuler sa foire annuelle dédiée à la promotion et à la collection de photographie contemporaine pour tous les publics, Fotofever a annoncé les trois lauréats de son fotofever prize with dahinden. Leurs séries devraient être exposées (sauf mention contraire) dans le lieu atypique « Not a Gallery » du 18 novembre au 17 décembre 2020.
Lahmgelegte Veranstaltungen, in letzter Minute noch aufzubauende Alternativen... Fotomessen und Ausstellungen zahlen den Preis für die derzeit geltenden Gesundheitsmaßnahmen. Das Fotofever ist gezwungen, seine jährliche Messe, die der Förderung und Sammlung zeitgenössischer Fotografie für ein breites Publikum gewidmet ist, abzusagen und hat mit dahinden die drei Gewinner seines fotofever-Preises bekannt gegeben. Ihre Serien sollten (sofern nicht anders angegeben) vom 18. November bis 17. Dezember 2020 an dem atypischen Ort "Not a Gallery" ausgestellt werden.
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Aktuelles

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FOIRE FOTOFEVER : ÉDITION 2020 FINALEMENT ANNULÉE, LES LAURÉATS DÉVOILÉS
FOTOFEVER FAIR: AUSGABE 2020 ENDGÜLTIG ABGESAGT, GEWINNER BEKANNT GEGEBEN
Évènements paralysés, alternatives de dernière minute à mettre en place… les salons et foires photographiques font les frais des mesures sanitaires actuellement en vigueur. Contraint d’annuler sa foire annuelle dédiée à la promotion et à la collection de photographie contemporaine pour tous les publics, Fotofever a annoncé les trois lauréats de son fotofever prize with dahinden. Leurs séries devraient être exposées (sauf mention contraire) dans le lieu atypique « Not a Gallery » du 18 novembre au 17 décembre 2020.
Lahmgelegte Veranstaltungen, in letzter Minute noch aufzubauende Alternativen... Fotomessen und Ausstellungen zahlen den Preis für die derzeit geltenden Gesundheitsmaßnahmen. Das Fotofever ist gezwungen, seine jährliche Messe, die der Förderung und Sammlung zeitgenössischer Fotografie für ein breites Publikum gewidmet ist, abzusagen und hat mit dahinden die drei Gewinner seines fotofever-Preises bekannt gegeben. Ihre Serien sollten (sofern nicht anders angegeben) vom 18. November bis 17. Dezember 2020 an dem atypischen Ort "Not a Gallery" ausgestellt werden.
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Annulation de Fotofever, première foire internationale dédiée à la photographie contemporaine
La foire internationale de photographie contemporaine Fotofever ne se tiendra pas du 13 au 15 novembre 2020 au Carrousel du Louvre comme elle l’avait prévu. Alors que les foires, salons, et les évènements se tenant sous des grandes tentes sont interdits, les professionnels de l’évènementiel — dont les activités étaient paralysées depuis cet été — doivent faire face à une nouvelle épreuve.
Première foire internationale dédiée à la Collection de photographie contemporaine, Fotofever a pour vocation de rendre accessible la photographie contemporaine à tous les publics. Démocratisant la vente de tirages d’art, elle propose des sélections à des prix abordables pour accompagner les artistes émergents et les collectionneurs amateurs. Au cours de cette saison 2020, elle devait accueillir 50 galeries et 150 artistes .
« Malgré une détermination sans faille de toute l’équipe nous sommes aujourd’hui contraints et forcés d’annuler la 9e édition de fotofever paris, foire internationale de photographie contemporaine. » a déclaré à regret Cécile Schall, fondatrice de Fotofever. « Nous y avons cru jusqu’au bout et avons mis tout en œuvre pour que cette édition particulière puisse se tenir dans le respect des mesures sanitaires exigées. »
Les 3 lauréats du concours fotofever prize with dahinden
Organisé en partenariat avec le laboratoire professionnel Dahinden, le fotofever Prize with dahinden est un tremplin pour les jeunes talents. En effet, ce dernier prévoit l’accompagnement de ses 3 lauréats dans la production et la promotion de leurs travaux photographiques.
Pour cette 3ème édition édition, le jury a désigné comme grands lauréats Camille Brasselet, pour sa série À côté, Victor Cavasino pour sa série Tone Tension et Tereza Kozinc avec Finding Stenli.
Camille Brasselet explore la place du corps dans son environnement. Photographe française de 23 ans, elle signe une série explorant la familiarité de l’espace domestique dans lequel le corps finit par se soustraire à son environnement.
Photographe de 31 ans, Victor Cavasino questionne la notion d’identité. Il dévoile pour le fotofever prize with dahinden, une série observant les survivances du concept social de la couleur en Afrique du Sud. Ainsi, son approche plastique et scientifique de la photographie explore la couleur et les tons, ainsi que la construction des images.
Quant à la série de Tereza Kozinc, photographe slovène de 34 ans résidant en France, elle sonde le thème du « chez soi » physique et émotionnel, faisant défiler les lieux de Saint-Lazare à Belleville, ou encore de Ljubljana à Hokkaido.
Camille Brasselet, Tereza Kozinc et Victor Cavasino devraient exposer (sauf mention contraire) du 18 novembre au 17 décembre 2020 dans l’espace Not a Gallery. Ce n’est pas une galerie, mais ce lieu atypique et chaleureux accueille une exposition d’artiste chaque trimestre. On peut y découvrir diverses disciplines des beaux arts : peintures, sculptures, céramiques, artisanat de mobilier design, vintage et objets de décoration.
En parallèle de l’exposition, les 3 lauréats bénéficient d’un accompagnement par la direction artistique de la Foire, alors que le laboratoire Dahinden produira 3 à 5 de leurs œuvres. Et puis, Fotofever assurera leur promotion auprès de 100 000 professionnels et collectionneurs de photographies de leur communauté, alors que le festival KG+ à Kyoto projètera les 3 séries au printemps 2021.
Pour poursuivre leurs activités, sans visibilité sur l’avenir, les acteurs de l’évènementiel doivent trouver des solutions alternatives en se tournant vers la solidarité entre structures, ou encore miser sur le virtuel et les formats hybrides.« Nous regrettons vivement cette interdiction mais restons déterminés à poursuivre notre mission de promouvoir la découverte et la collection de la photographie contemporaine. » a déclaré Cécile Schall, fondatrice de Fotofever.
Retrouver cet article : https://phototrend.fr/2020/10/fotofever-edition-2020-annulee-laureats-devoiles/
- Actualités artistiques / Künstlerische Aktualität
Saccage. Des dizaines d’œuvres d’art dégradées dans plusieurs musées de Berlin Dutzende von degradierten Kunstwerken in mehreren Berliner Museen.
Le 3 octobre, quelque 70 œuvres d’art exposées dans plusieurs musées de la capitale allemande ont été délibérément aspergées d’un liquide huileux. Un acte malveillant d’une ampleur inédite.
Am 3. Oktober wurden rund 70 Kunstwerke, die in mehreren Museen der deutschen Hauptstadt ausgestellt sind, absichtlich mit einer öligen Flüssigkeit besprüht. Ein böswilliger Akt von beispiellosem Ausmaß.
Aktuelles

- Actualités artistiques / Künstlerische Aktualität
Saccage. Des dizaines d’œuvres d’art dégradées dans plusieurs musées de Berlin
Dutzende von degradierten Kunstwerken in mehreren Berliner Museen.
Le 3 octobre, quelque 70 œuvres d’art exposées dans plusieurs musées de la capitale allemande ont été délibérément aspergées d’un liquide huileux. Un acte malveillant d’une ampleur inédite.
Am 3. Oktober wurden rund 70 Kunstwerke, die in mehreren Museen der deutschen Hauptstadt ausgestellt sind, absichtlich mit einer öligen Flüssigkeit besprüht. Ein böswilliger Akt von beispiellosem Ausmaß.
“Il pourrait s’agir de l’une des plus importantes attaques contre des œuvres d’art depuis la Seconde Guerre mondiale”, affirme Die Zeit dans un article publié le 20 octobre. Une attaque menée sur l’île aux Musées, dans le centre de Berlin.
“Un ou plusieurs auteurs inconnus ont pulvérisé au moins 70 objets dans le musée de Pergame, le Neues Museum, la Alte Nationalgalerie et d’autres lieux avec un liquide huileux, qui a laissé des taches visibles sur les sarcophages égyptiens, les sculptures en pierre et les peintures du XIXe siècle”, précise l’hebdomadaire allemand.
Théorie du complot
Les incidents se sont produits le 3 octobre, le Jour de l’unité allemande. Mais il est encore impossible de savoir si la date a été choisie intentionnellement. Une enquête a été ouverte par le bureau de la police criminelle de Berlin (le LKA), mais, “pendant plus de deux semaines, ni le public ni les autres musées susceptibles d’être visés n’ont été informés”, regrette Die Zeit. “L’affaire n’a été connue que mardi [20 octobre] au soir, après que des visiteurs qui avaient réservé un billet pour le Jour de l’unité allemande ont reçu un e-mail du LKA leur demandant des informations”, rapporte un article du quotidien berlinois Tagesspiegel.
De premiers soupçons portent sur les partisans du cuisinier et auteur à succès Attila Hildmann, indique Die Zeit. Devenu l’un des porte-parole des protestations contre les mesures anti-Covid-19, ce théoricien du complot “avait annoncé sur sa chaîne publique Telegram en août et en septembre que le musée de Pergame, alors fermé en raison de la pandémie, était le ‘trône de Satan’ et qu’il était le centre de la ‘scène sataniste mondiale’ et des ‘criminels du coronavirus’”.
Article à retrouver sur : https://www.courrierinternational.com/article/saccage-des-dizaines-doeuvres-dart-degradees-dans-plusieurs-musees-de-berlin
- Commerce Culturel / Kulturhandel
Soutiens, aides, numérique... comment l’État va accompagner le secteur culturel pendant le confinement
A l’occasion de la conférence de presse du Premier ministre sur la situation sanitaire, la ministre de la Culture a assuré aux acteurs culturels que l’État allait amplifier sa « mobilisation ». Retour sur son intervention.
« La culture, c’est beaucoup d’émotion, mais c’est aussi un secteur économique puissant qui va être bouleversé dans les semaines à venir après avoir déjà beaucoup souffert », a déclaré la ministre de la Culture le 29 octobre, à l’occasion de la conférence de presse du Premier ministre sur la situation sanitaire.
Consciente de l’impact du confinement sur le monde de la culture, la ministre a souligné que « la mobilisation sans précédent du Gouvernement en faveur d’un accompagnement des acteurs culturels » allait être amplifiée.
Aktuelles

- Commerce Culturel / Kulturhandel
Soutiens, aides, numérique... comment l’État va accompagner le secteur culturel pendant le confinement
A l’occasion de la conférence de presse du Premier ministre sur la situation sanitaire, la ministre de la Culture a assuré aux acteurs culturels que l’État allait amplifier sa « mobilisation ». Retour sur son intervention.
« La culture, c’est beaucoup d’émotion, mais c’est aussi un secteur économique puissant qui va être bouleversé dans les semaines à venir après avoir déjà beaucoup souffert », a déclaré la ministre de la Culture le 29 octobre, à l’occasion de la conférence de presse du Premier ministre sur la situation sanitaire.
Consciente de l’impact du confinement sur le monde de la culture, la ministre a souligné que « la mobilisation sans précédent du Gouvernement en faveur d’un accompagnement des acteurs culturels » allait être amplifiée.
Une attention portée à « toutes les situations »
La ministre de la Culture a rappelé que les soutiens apportés par les « mesures transversales », qui s’appliquent pleinement au secteur culturel, sont « massifs », notamment en ce qui concerne le recours à l’activité partielle, les exonérations de charges ou les aides au loyer.
Par-delà ces mesures, a insisté la ministre, « nous allons être attentifs à toutes les situations ». « Des mesures spécifiques complémentaires vont être mises en place pour tous ceux qui ne seraient pas concernés par les mesures transversales », a-t-elle ajouté.
Fermeture de lieux recevant du public
Avec la dégradation de la situation sanitaire, l’ensemble des lieux ou commerces culturels recevant du public devront être fermés, à l’exception des kiosques et marchands de journaux. « C’est une décision très difficile mais indispensable si on veut contenir le virus », a estimé la ministre de la Culture.
S’ils ne font pas partie des commerces ouverts, les librairies et disquaires pourront organiser des activités de commandes et de livraisons (système du « click & collect »). Pour développer leurs capacités de vente sur internet, les aides à la numérisation leur seront apportées. Il est également prévu que les bibliothèques puissent instaurer un système de livraison sur place.
« Nous verrons dans quinze jours, au regard de la situation sanitaire, si une ouverture classique redevient possible », a ajouté la ministre.
Les cours dispensés dans nos établissements d’enseignement supérieur de la culture le seront à distance. Les modalités de maintien des travaux pratiques et des ateliers, dans le strict respect des conditions sanitaires, doivent encore être précisées.
La création culturelle se poursuit
A contrario, certaines activités culturelles peuvent continuer dès lors qu’elles n’accueillent pas de public. « Concrètement, la création culturelle peut continuer de vivre », a assuré la ministre de la Culture, citant les tournages de films, les répétitions de spectacles à huis-clos, les enregistrements et captations d’œuvres sans public, etc.
Grâce à cette mesure permettant la poursuite de la préparation des spectacles, nombre d’entre eux seront prêts à être programmés ou repris à l’issue du confinement.
Dans le domaine muséal, la ministre a indiqué que la préparation d’expositions ainsi que la politique de prêts et d’acquisition d’œuvres d’art, peut se poursuivre, de même que, dans le domaine patrimonial, les chantiers de restauration.
Développer l’offre culturelle numérique
Lors du premier confinement du printemps, le ministère avait mis en place le portail « Culture chez nous », accessible au grand public depuis le site internet du ministère. « Je souhaite que l’on puisse réactiver cette plateforme numérique », a précisé la ministre de la Culture.
Le ministère va se mobiliser pour recenser toutes les offres numériques qui seront mis en place par nos opérateurs, et les acteurs culturels et en lien avec les direction régionales des affaires culturelles (DRAC).
Article à retrouver sur https://www.culture.gouv.fr/Actualites/Soutiens-aides-numerique-comment-...
- Actualités artistiques / Künstlerische Aktualität
Bund dringt auf drastische Corona-Maßnahmen im November
Wegen der steigenden Corona-Infektionszahlen berät Angela Merkel mit den Ministerpräsidenten heute über neue Beschränkungen. Der Bund plant, das öffentliche Leben in den kommenden Wochen herunterzufahren.
Aktuelles

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Bund dringt auf drastische Corona-Maßnahmen im November
Wegen der steigenden Corona-Infektionszahlen berät Angela Merkel mit den Ministerpräsidenten heute über neue Beschränkungen. Der Bund plant, das öffentliche Leben in den kommenden Wochen herunterzufahren.
Nordrhein-Westfalens Ministerpräsident Armin Laschet (CDU) sprach angesichts steigender Neuinfektionszahlen vom November als "Monat der Entscheidung". Und Bayerns Ministerpräsident Markus Söder(CSU) plädierte für schärfere Corona-Maßnahmen: "Lieber gleich und richtig als spät und halbherzig." Heute besprechen sich Kanzlerin Angela Merkel und die Länder-Chefs in einer Videokonferenz.
Die Beschlussvorlage des Bundes, über die in der Videokonferenz diskutiert werden wird, liegt dem SPIEGEL vor. Laut ihr sollen strengere Maßnahmen ab dem 4. November deutschlandweit in Kraft treten und bis Ende des Monats gelten.
Ziel sei es, "zügig die Infektionsdynamik zu unterbrechen, damit in der Weihnachtszeit keine weitreichenden Beschränkungen" erforderlich seien. "Familien und Freunde sollen sich auch unter Corona-Bedingungen in der Weihnachtszeit treffen können. Dazu bedarf es jetzt erneut, wie schon im Frühjahr, einer gemeinsamen Anstrengung." Zuvor hatte unter anderem die Deutsche Presse-Agentur über die Beschlussvorlage berichtet.
Kernpunkte in der Beschlussvorlage: Kontaktbeschränkungen, Schließung von Bars und Kneipen oder auch das Verbot von Veranstaltungen. Die Punkte im Überblick.
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Kontaktbeschränkungen
Die Bürger sollen ihre Kontakte "auf ein absolutes Minimum" beschränken, heißt es. Der gemeinsame Aufenthalt in der Öffentlichkeit soll nur noch Angehörigen des eigenen und eines weiteren Hausstandes gestatten werden. Dies gelte verbindlich, Verstöße gegen diese Kontaktbeschränkungen würden von den Ordnungsbehörden sanktioniert. Gruppen feiernder Menschen auf öffentlichen Plätzen, in Wohnungen sowie privaten Einrichtungen seien angesichts der ernsten Lage inakzeptabel.
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Gastronomiebetriebe sollen schließen
Restaurants, Bars, Klubs, Diskotheken, Kneipen und ähnliche Einrichtungen sollen geschlossen werden, heißt es. Ausgenommen seien Lieferung und Abholung von Speisen für den Verzehr zu Hause.
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Einschränkung des Tourismus
Touristische Übernachtungsangebote im Inland sollen verboten werden. Übernachtungsangebote dürften nur noch für notwendige Zwecke gemacht werden, heißt es. Alle Bürger sollen aufgefordert werden, generell auf private Reisen und Besuche - auch von Verwandten - zu verzichten. Dies soll im Inland und für überregionale tagestouristische Ausflüge gelten.
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Schließung von Freizeiteinrichtung und Einschränkung von Veranstaltungen
Veranstaltungen, die der Unterhaltung dienen, sollen untersagt werden. So sollen Theater, Opern oder Konzerthäuser schließen. Die Regelung soll auch den Freizeit- und Amateursportbetrieb auf und in allen öffentlichen und privaten Sportanlagen, Schwimm- und Spaßbädern sowie Fitnessstudios und ähnliche Einrichtungen betreffen. Auch Messen, Kinos, Bordelle und Freizeitparks sollen schließen.
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Schulen, Kindergärten und Einzelhandel sollen geöffnet bleiben
Schulen und Kindergärten sollen nicht geschlossen werden. Die Länder sollten aber weitere Schutzmaßnahmen in diesen Bereichen einführen, heißt es. Der Einzelhandel soll demnach unter Auflagen zur Hygiene, zur Steuerung des Zutritts und zur Vermeidung von Warteschlangen insgesamt geöffnet bleiben.
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Risikogruppen schützen
Kranke, Pflegebedürftige, Senioren und Behinderte sollen besonders gegen das Coronavirus geschützt werden. Die verfügbaren Corona-Schnelltests "sollen jetzt zügig und prioritär in diesem Bereich eingesetzt werden", damit sichere Kontakte ermöglicht werden könnten, heißt es.
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Kosmetikstudios und Massagepraxen sollen schließen
Betriebe im Bereich der Körperpflege wie Kosmetikstudios, Massagepraxen oder Tattoostudios sollen schließen. Friseursalons blieben aber unter den bestehenden Hygienevorgaben geöffnet. Auch medizinisch notwendige Behandlungen wie Physiotherapien sollen weiter möglich sein.
Finden Sie diesen Artikel : https://www.spiegel.de/politik/deutschland/corona-massnahmen-in-deutschland-bars-sollen-schliessen-die-schulen-offen-bleiben-a-312e9267-a0aa-411f-aed4-aa5db6b87c70
- Actualités artistiques / Künstlerische Aktualität
Face à l’accélération de la pandémie, l’Allemagne se « reconfine » partiellement Angesichts der Beschleunigung der Pandemie "bekräftigt" sich Deutschland teilweise selbst
Face à la dégradation rapide de la situation sanitaire, l’Etat fédéral et les 16 länder se sont accordés mercredi sur une restriction drastique des contacts. La chancelière a justifié ce « grand effort national » devant le Bundestag par la gravité de la Situation.
Angesichts der sich rapide verschlechternden Gesundheitssituation haben sich der Bund und die 16 Bundesländer am Mittwoch auf eine drastische Einschränkung der Kontakte geeinigt. Diese "große nationale Anstrengung" rechtfertigte die Bundeskanzlerin vor dem Bundestag mit dem Ernst der Lage.
Aktuelles

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Face à l’accélération de la pandémie, l’Allemagne se « reconfine » partiellement
Angesichts der Beschleunigung der Pandemie "bekräftigt" sich Deutschland teilweise selbst
Face à la dégradation rapide de la situation sanitaire, l’Etat fédéral et les 16 länder se sont accordés mercredi sur une restriction drastique des contacts. La chancelière a justifié ce « grand effort national » devant le Bundestag par la gravité de la Situation.
Angesichts der sich rapide verschlechternden Gesundheitssituation haben sich der Bund und die 16 Bundesländer am Mittwoch auf eine drastische Einschränkung der Kontakte geeinigt. Diese "große nationale Anstrengung" rechtfertigte die Bundeskanzlerin vor dem Bundestag mit dem Ernst der Lage.
« Nous devons agir. Maintenant. » C’est sur un ton grave que la chancelière Angela Merkel a annoncé mercredi soir des nouvelles mesures drastiques de restriction des contacts après s’être entretenue par visioconférence avec les ministres-présidents des länder.
L’objectif est de casser une deuxième vague de contaminations au COVID-19 qui monte de plus en plus vite depuis quelques semaines. Elle menace de déferler de manière incontrôlable à quelques semaines des fêtes de fin d’année. 131.541 cas étaient confirmés au 29 octobre à minuit, dont 16.774 sur les dernières 24 heures, selon l’Institut Robert Koch.
C’est « une journée difficile », a concédé Angela Merkel. Mais il était urgent de trouver une voie pour éviter de basculer dans une situation critique.
A partir de lundi 2 novembre
Les mesures annoncées prendront effet à partir du 2 novembre. Elles seront en vigueur jusqu’à la fin novembre. Elles visent à réduire les contacts « au strict minimum » pour casser la dynamique de l’épidémie, a expliqué la chancelière.
Les regroupements dans l’espace public seront limités à dix personnes, appartenant à deux foyers différents au maximum. Les Allemands devront renoncer à tout voyage privé, y compris pour rendre visite à des proches. Les hôtels n’offriront plus d’hébergements touristiques.
Comme au printemps, de nombreux établissements devront fermer leurs portes : les bars, les restaurants, les clubs, les discothèques, les salles de sports, les piscines, les théâtres, les opéras, les salles de concert, les salons professionnels, les cinémas, les parcs de loisirs, les saunas et les casinos.
Les restaurants pourront continuer les livraisons et la vente à emporter. Et si les entraînements sportifs sont proscrits, le sport individuel sera autorisé à condition d’être pratiqué seul, à deux ou avec des membres du même foyer. Le sport professionnel se déroulera à huis clos.
Les écoles resteront ouvertes
Tout cela ressemble fort au « confinement » partiel du printemps dernier. A quelques différences près, cependant. La principale d’entre elles réside dans le fait que les écoles et les jardins d’enfants resteront ouverts. Les länder définiront de strictes conditions sanitaires pour l’accueil des enfants.
Autre différence : les commerces, les entreprises industrielles, les artisans, les professionnels paramédicaux (kinés, podologues, etc.) et les coiffeurs pourront poursuivre leur activité. Toutefois, il est instamment demandé aux entreprises de tout mettre en œuvre pour protéger leurs salariés. Et notamment de permettre le télétravail partout où il est possible.
Aide exceptionnelle
Les aides actuelles vont être prolongées. Une aide exceptionnelle est, par ailleurs, annoncée pour les PME de moins de 50 salariés, les indépendants et les associations qui devront cesser leur activité. Elle couvrira jusqu’à 75 % de la perte de chiffre d’affaires. Les détails de cette enveloppe de dix milliards d’euros seront précisés dans les prochains jours par les ministres des Finances et de l’Economie, Olaf Scholz et Peter Altmaier.
Jeudi, la chancelière a défendu ces mesures devant le Bundestag. Beaucoup de parlementaires s’étaient plaints ces derniers jours d’avoir été trop peu consultés par les gouvernements de l’Etat et des länder dans la gestion de cette crise, marquée par la nécessité de décider en urgence.
« Les mesures que nous devons désormais prendre sont appropriées, nécessaires et proportionnées », a-t-elle affirmé dans une déclaration gouvernementale. L’objectif du gouvernement fédéral et des länder est de réduire « massivement, et si possible de 75 % » les contacts entre les personnes.
Et il faut agir maintenant, a-t-elle martelé. « Si nous attendons que les services de réanimation soient pleins, il sera trop tard. » Sa déclaration s’est accompagnée de vifs échanges dans l’hémicycle.
Retrouver cet article sur : https://allemagneenfrance.diplo.de/fr-fr/actualites-nouvelles-d-allemagne/04-Themesdesociete/-/2410680